La conférence de notre association Grain de ciel du vendredi 13 décembre 2024
« La 6e extinction » présentée par Patrick Alliot a fait un buzz!
Devant un public nombreux (plus de 50 personnes) nous avons pu écouter notre conférencier décrire des événements du passé et une ébauche du futur....
Tout a commencé par une revue des différentes extinctions qu'a connues la Terre depuis sa création, de la plus ancienne il y a 445 millions d'années (Ordovicien/Silurien), puis celle du Dévonien/Carbonifère à -370 millions d'années, etc...etc... pour finir avec celle du Crétacé il y a seulement 65 millions d'années. Nous avons pu ainsi constater combien notre Terre avait connu de désastres majeurs .... C'est à la fin de la conférence que, grâce à des indiscrétions du monde scientifique, nous avons appris que la 6ème extinction serait déjà en cours. C'est en effet la révélation que nous annonce l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) nous confirme le conférencier: de nombreuses espèces sont menacées de disparition. En outre, la vitesse à laquelle s'emballe le système n'a pas eu d'équivalent au cours des 10 derniers millions d'années! En bref les prévisionnistes nous laissent entendre des lendemains qui déchantent! A quelle échéance? Là est la bonne question: 1000 ans? un peu plus, un million d'années? Les causes sont multiples et diverses mais un gros problème est pointé du doigt: le gaspillage de l’énergie....et aussi la population mondiale! Si les prévisions nous interpellent, cela n'a pas trop démoralisé le public, qui garde confiance en la nature humaine!
La conférence de notre association Grain de ciel du vendredi 22 août 2025
« La sonde "Gaïa" » présentée par Jacques Barbot a fait recette!
C'est devant un public attentif et fort intéressé de plus de 40 personnes que nous avons présenté les exploits de la sonde Européenne Gaïa sur ses résultats concernant le contenu de notre Galaxie : la voie lactée ....
Lancée depuis plus de 10 ans, très exactement fin 2013, elle a été placée à plus de 1million500 000 km de la Terre , de l'autre coté de la Lune, pas très loin d'un autre mastodonte le James Webb Space Telescope au lieudit "point de Lagrange L2" . Sa tache : faire une cartographie de notre Galaxie avec la plus haute précision possible afin de répertorier plus d'un milliard d’objets célestes (étoiles, galaxies, astéroïdes, etc…) pour en mesurer leur position, distance et vitesse de déplacement en selon l’axe de visée: un ensemble que les spécialistes nomment "données astrométriques". Cette mission avait pour objet de reprendre les tests prévus par le satellite Hipparcos lancé en 1989 dont la mise en orbite fut un échec. Après une courte présentation des équipements d'astrométrie, nous avons présenté les différentes étapes dans les résultats obtenus. A la surprise générale des chercheurs et même des astronomes amateurs, les relevés faits sur plus de 2 milliards d’objets de toutes grandeurs ainsi que de 2 trous noirs "exotiques" sont éloquents. Toutes ces données avaient pour but de mieux connaitre la structure de notre Galaxie et son évolution la finalité étant d’apporter des réponses concernant les planètes autres que celles du système solaire : les exoplanètes et par ce biais une meilleure connaissance sur la "mécanique" du système solaire. Les conclusions actuelles ont été résumées dans les comptes rendus de résultats DR1 à DR3 (DR = data Release) sont plus qu'élogieux avec ces plus de 2 milliards d’objets recensés. Le gros problème actuel sur la poursuite des relevés a été un incident provoqué par l'intrusion récente d'une micrométéorite qui a détruit une partie des "mappers" (capteurs du système d'imagerie ) et le peu d’énergie restant. Aujourd'hui les responsables du projet on décidé d'arrêter le fonctionnement tout en gardant une certaine réserve d'énergie et de système de refroidissement des capteurs pour tester le matériel encore actif dans l'optique de futures missions du même genre. Le volume des données récoltées sont en nombre et qualité suffisants pour alimenter le groupe de recherche pendant encore près de 5 ans avec en ligne de mire un catalogue intermédiaire DR4 courant 2026 et le data release final DR5 d'ici 5 ans donc vers 2030 avec plus de 2 millions d'étoiles repèrées, classées, analysées: une montagne de données (100 terra octets ) et d’heures de travail.
Suite à cette présentation très détaillée, de nombreux échanges ont largement étendu le débat sur la technicité des équipements, le fonctionnement de notre système solaire bien plus proche de nos préoccupations, en comparaison avec ce monstre qu'est notre Galaxie voire plus loin, une remarquable leçon d'humilité devant de si grands espaces à coté de notre si petite planète bleue: la Terre!

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